mon blog va reflaiter ma personnalité? il va mettre au concrêt,mon sens d'humour!!!,mes rêves d'enfances?!,la nature de mon caractère++et surtout,mes capacités???. j'essayerai de vous surprendre,je désire de tout coeur que mon chef-d'oeuvre gagne l'admiration de tous?!!! le caractère c'est la destiné. cheima
Un jour le voisin de Ch'ha le surprend à jeter du sel tout autour de sa maison. Pourquoi fais-tu ceci ? lui demande-t-il. C'est pour éloigner les Tigres... Mais il n'y a jamais eu de Tigres par ici ! Et bien tu vois, répond Ch'ha, c'est drôlement efficace !
Djéha, prenant un grand sac sur le dos, entra un beau matin dans le verger d'un voisin. Aussitôt, il se mit en devoir de remplir le sac de tout ce qui lui tombait sous la main : melons, pastèques, carottes et bettraves. Mais voilà qu'il fut aperçu par le propriétaire. Que cherches-tu ici ? cria-t-il. Le Hodja, embarassé, tenta de se justifier. N'est-ce pas qu'hier soir, il s'est élevé une bourrasque qui a ravagé le verger ? Eh bien, la violence du vent m'a poussé jusqu'ici. Le propriétaire, sceptique, ajouta : Mais, dis-moi un peu, qui donc a ramassé tout cela ? Voilà... Comme j'étais entraîné de côté et d'autre, afin de ne pas me laisser choir, je m'accrochais tout
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naturellement à tout ce que je rencontrais. C'est ainsi que ces cucurbitacées sont restées entre mes mains. Cependant, je voudrais bien savoir qui les a mises dans ce sac, continua le propriétaire. Ne parvenant pas à trouver à cette question une réponse de nature à sauver les apparences, Djéha, déconcerté, secoua la tête. Il finit par murmurer : Ma foi, je me le demande aussi...
Djéha exerçait, un certain temps, les fonctions de juge suppléant. Un paysan vint le trouver. Grand juge ! Je viens à toi en consultation juridique. Supposons qu'une vache attachée au piquet encorne une vache errante. Est-ce que le propriétaire de la première doit indemniser celui de la seconde ? Certainement pas, répondit Djéha. Une vache doit être tenue dans son enclos. Tant pis pour son maître s'il la laisse vagabonder. Je suis vraiment soulagé, Djéha, car c'est ainsi que ma vache a blessé la tienne tout à l'heure. Par Allah ! Pourquoi ne m'as-tu pas donné dès l'abord une narration complète des faits. Le cas est beaucoup plus compliqué que tu ne me l'as dit. Il faut que je consulte la jurisprudence. Qu'on m'apporte le gros livre noir qui se trouve en haut sur l'étagère !
Djéha rencontra, un jour, dans la rue, deux confrères. Hodja,
dirent-ils, nous venions justement chez vous prendre un petit café et faire un bout de causette. Ne voulant voir personne, le Hodja les amena jusque devant sa porte et leur dit : Attendez-moi un
instant. Il entra et appela sa femme : Trouve un prétexte et éloigne ces gens d'ici. La femme entrebaillant la porte : Qui est là ? demanda-t-elle. Les confrères déclarèrent qu'ils étaient venus
avec le Hodja. La femme fit semblant de ne rien savoir. Le Hodja n'est pas à la maison, dit-elle.Et elle leur ferma la porte au nez. Les confrères de se demander : Comment est-ce possible ? Nous
venons d'arriver tantôt avec lui. Djéha, voyant que l'affaire traînait, ouvrit la fenêtre et dit : Quels drôles de gens êtes-vous ? Une maison ne peut-elle avoir deux portes et, qu'étant entré
par celle de devant, le Hodja soit sorti par celle de derrière ?
Un autre jour, le même voisin, que Ch'ha n'appréciait guère, vient cogner à
sa porte : Ch'ha, pourrais-tu me prêter ta corde à linge ? Malheureusement non, répond ce dernier, je suis en train de faire sécher ma farine dessus... Mais c'est impossible de faire sécher de la
farine sur une corde à linge ! Tu sais, quand on ne veut pas prêter sa corde, on peut faire sécher n'importe quoi dessus...