Un jour le voisin de Ch'ha le surprend à jeter du sel tout autour de sa maison. Pourquoi fais-tu ceci ? lui demande-t-il. C'est pour éloigner les Tigres... Mais il n'y a jamais eu de Tigres par ici ! Et bien tu vois, répond Ch'ha, c'est drôlement efficace ! .
Un autre jour, le même voisin, que Ch'ha n'appréciait guère, vient cogner à sa porte : Ch'ha, pourrais-tu me prêter ta corde à linge ? Malheureusement non, répond ce dernier, je suis en train de faire sécher ma farine dessus... Mais c'est impossible de faire sécher de la farine sur une corde à linge ! Tu sais, quand on ne veut pas prêter sa corde, on peut faire sécher n'importe quoi dessus...
Djéha, prenant un grand sac sur le dos, entra un beau matin dans le verger d'un voisin. Aussitôt, il se mit en devoir de remplir le sac de tout ce qui lui tombait sous la main : melons, pastèques, carottes et bettraves. Mais voilà qu'il fut aperçu par le propriétaire. Que cherches-tu ici ? cria-t-il. Le Hodja, embarassé, tenta de se justifier. N'est-ce pas qu'hier soir, il s'est élevé une bourrasque qui a ravagé le verger ? Eh bien, la violence du vent m'a poussé jusqu'ici. Le propriétaire, sceptique, ajouta : Mais, dis-moi un peu, qui donc a ramassé tout cela ? Voilà... Comme j'étais entraîné de côté et d'autre, afin de ne pas me laisser choir, je m'accrochais tout naturellement à tout ce que je rencontrais. C'est ainsi que ces cucurbitacées sont restées entre mes mains. Cependant, je voudrais bien savoir qui les a mises dans ce sac, continua le propriétaire. Ne parvenant pas à trouver à cette question une réponse de nature à sauver les apparences, Djéha, déconcerté, secoua la tête. Il finit par murmurer : Ma foi, je me le demande aussi...
Nasreddin Hodja s'était remarié avec une veuve. Dès le premier jour, celle-ci avait commencé à lui vanter les mérites de son premier mari et, jour et nuit, ellè n'arrêtait pas de parler de lui. Alors, Nasreddin, agacé, se mit à vanter les mérites de sa première femme. Une nuit, alors que sa femme parlait une fois de plus de son premier mari, Nassreddin la poussa hors du lit. Fâchée, celle-ci lui dit : Pourquoi tu m'as fait tomber du lit ? Toi et ton mari, moi et ma femme, ça fait trop de monde dans un lit si petit !
Djéha rencontra, un jour, dans la rue, deux confrères. Hodja, dirent-ils, nous venions justement chez vous prendre un petit café et faire un bout de causette. Ne voulant voir personne, le Hodja les amena jusque devant sa porte et leur dit : Attendez-moi un instant. Il entra et appela sa femme : Trouve un prétexte et éloigne ces gens d'ici. La femme entrebaillant la porte : Qui est là ? demanda-t-elle. Les confrères déclarèrent qu'ils étaient venus avec le Hodja. La femme fit semblant de ne rien savoir. Le Hodja n'est pas à la maison, dit-elle.Et elle leur ferma la porte au nez. Les confrères de se demander : Comment est-ce possible ? Nous venons d'arriver tantôt avec lui. Djéha, voyant que l'affaire traînait, ouvrit la fenêtre et dit : Quels drôles de gens êtes-vous ? Une maison ne peut-elle avoir deux portes et, qu'étant entré par celle de devant, le Hodja soit sorti par celle de derrière ?
Madame est à bout, son époux ne rentre jamais avant minuit, 1h00 du matin, et de plus il est complètement saoul.
Elle décide de prendre les choses en main et discute avec son mari "voilà à partir de demain tu viens directement à la maison en sortant du travail, tu ne seras pas déçu".
Le lendemain à 18h00 il est à la maison : relooking total du salon, super déco, lumière tamisée, petites tables, musique discrète et surtout bouteilles et verres scintillants. Tout se passe bien mais à minuit passé, il se lève péniblement, mets sa veste et se dirige vers la sortie. Sa femme ne fait qu'un bond et lui dit "mais tu vas où, et lui de répondre "excuses-moi, j'ai des principes moi Madame, je rentre chez moi, je ne dors jamais dans un bar".